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AteliersAteliers proposés
Mercredi 8 novembre de 11h à 12h30
Jeudi 9 novembre de 11h à 12h30
Vendredi 10 novembre de 10h30 à 12h00
Détail des ateliersMercredi 8 novembreDécouverte de l’instrumentation et des données DAS (D. Rivet)La mesure distribuée sur fibre optique DAS est une technologie récente qui transforme les fibres optiques en des réseaux denses de capteurs sismiques. Elle ouvre de nouvelles perspectives en sismologie en particulier dans les milieux difficiles à instrumenter, tels que les fond-marins, les zones urbaines, les glaciers. En outre, elle peut également être utile pour l’observation des changements environnementaux autour du câble, comme par exemple la température et les courants marins, pour surveiller de la vie marine et bien d’autres choses. Des mesures GPS aux taux de déformation et aux processus physiques en France métropolitaine : résultats d'un exercice de benchmark communautaire (A. Periollat, S. Mazzotti, M. Métois)La communauté de recherche GNSS s'escrime à produire des séries temporelles de position longues et de qualité pour accéder aux vitesses tectoniques long-terme. Mais les réseaux actuels et la résolution des mesures suffisent-ils pour quantifier et localiser les taux de déformation attendus en France métropolitaine ? Peut-on faire sortir du bruit le signal associé au GIA, au chargement intersismique lent des failles "actives", à un éventuel point chaud sous le massif central, ou à des mouvements de bloc ? Pour répondre à cette question, 8 groupes de recherche impliqués dans le SNO Rénag ont participé à un exercice de benchmarking des codes de calcul de strain rate à partir de champs de vitesses synthétiques, conçu et mené à bien par A.Periollat, postdoctorant dans le cadre du projet ALCESTE. L'atelier vise à présenter les résultats et les conclusions principales en vue de comprendre les processus physiques qui génèrent les vitesses effectivement mesurées sur le territoire métropolitain. Utilisation des services Résif-sismologie (C. Pardo)Résif-SI a implémenté les services standards d'accès aux données et aux métadonnées sismologiques, parfaitement intégrées dans EPOS. Epos-France et communication de crise (V. Bertrand)L’ouvrage “Quand la Terre tremble”, édité par CNRS Editions (coordonné par C. Grappin et E. Humler) relevait déjà en mai 2019 que la “dispersion dans la communication relative à des phénomènes pour lesquels les incertitudes sont peu contrôlables nuit, tant à l’efficacité de la réponse scientifique en temps de crise, qu’à sa crédibilité”. Constat largement partagé au sein de la communauté Epos-France. L'atelier de réflexion proposé s’appuiera sur des exemples de crises récentes sans se focaliser sur le risque sismique. L’idée est, en premier lieu, de tenter de déterminer le rôle de l’IR Epos-France parmi les acteurs de la communication autour des évènements telluriques majeurs : scientifiques, experts, institutions, infrastructures et organismes de recherche… Il s’agira ensuite d’identifier les faiblesses du fonctionnement actuel et les pistes d’amélioration à envisager à l’intérieur du périmètre dévolu à Epos-France. En fonction du temps disponible, les participants pourront commencer à réfléchir à une organisation, ainsi qu’à des moyens et ressources utiles pour améliorer la situation. Si les propositions de l’atelier sont validées, la réflexion se poursuivra en 2024 dans le cadre d’un groupe de travail dédié. Ce groupe de travail pourrait accueillir les participants à l’atelier, mais également inviter des spécialistes de la communication scientifique extérieurs à la communauté Epos-France (ex : com. INSU), voire un.e journaliste. Il pourra initier la création d’outils et ressources pérennes et/ou l’organisation de formations (media-training, action nationale de formation...) pour la communauté. La gravimétrie ludique avec un gravimètre de terrain (S. Merlet)Emprunt au parc PGravi et application avec un CG6. L’atelier présentera l’intérêt d’effectuer des mesures gravimétriques, avec quels instruments et décrira brièvement les instruments et possibilités qu’offre le parc PGravi. Les participants seront initiés aux outils de gestion de suivi et d’emprunts des instruments, avant d’effectuer des mesures avec un gravimètre relatif CG6 du parc. Durant cette session pratique, l’instrument sera mis en œuvre sur le terrain suite à un étalonnage de l’inclinomètre interne. Les données acquises seront traitées et nous expliqueront comment elles doivent ensuite être mises en accès libre et comment obtenir et gérer le doi associé. Jeudi 9 novembreEpos-France marin : point d’avancement du projet Marmor (J.M. Nocquet)Cet atelier fera tout d’abord le point sur le développement des parcs EPOS-France pour la sismologie et la géodésie marine, du calendrier et des modalités de mise à disposition des équipements pour la communauté dans le cadre du projet MARMOR (https://www.marmor-project.org/fr). Dans un deuxième temps, nous discuterons de la mise en oeuvre d’une expérience communautaire associée à RENAG our la géodésie fond de mer. Fédérer la communauté DAS France (B. Tauzin)Le Fiber Optic Sensing (FOS) est une technologie transformative en géosciences et géoingénierie qui permet l'enregistrement des mouvements des sols et structures le long des câbles à fibres optique de manière similaire à des accéléromètres ou géophones une composante. Le potentiel de rupture découle du fait que la fibre elle-même est le capteur et permet une mesure quasi continue dans l’espace sur des distances longues de plusieurs dizaines de kilomètres et dans des géométries variées (tranchées, fonds de mer, puits de forages, structures et infrastructures urbaines, etc…). En France selon un dernier recensement, la communauté sismologique a accumulé 300 To de données DAS soit 3 fois plus que la quantité de données distribuée par Résif-Epos en 2021. Ces données sont associées à des campagnes de géophysique marine et océanographique, de volcanologie, géothermie profonde, prospection géophysique, et suivi environnemental en zone urbaine. Un changement d’échelle est attendu avec l'infrastructure de recherche permanente MARMOR qui, exploitant des câbles au large de Monaco et Mayotte, produira 100 à 200 To de données DAS par an. Dans ce contexte, il s’agit de structurer un « outil DAS » pour la communauté française, dédié à la collecte et la distribution de données qu’elles proviennent d’observatoires permanents ou de campagnes temporaires. L'idée serait dans un premier temps de soumettre un ou plusieurs dossiers de reconnaissance de l’outil, au même titre que les réseaux sismologiques portables, et d'avancer petit à petit vers une reconnaissance de l’INSU. Cette table ronde est destinée à discuter la structure d’un tel outil, ses liens avec Epos-France, Epos au niveau européen, le Réseau Fibré Métrologique à Vocation Européenne Refimeve, l’infrastructure de recherche Data Terra. Nous identifierons les besoins en équipement, ressources humaines, infrastructures. Impact environnemental de nos travaux : comment décarboner les projets de recherche ? (A. Tempass).Plus de 80 % des personnels en astrophysique, climatologie et sociologie ont répondu « oui » à la question : « Pensez-vous que l’urgence climatique exige des changements profonds dans la pratique de vos métiers ? ». Les financeurs de projets (universités, CNRS, INRAe, IRD, Ministères, Union Européenne) commencent à rajouter des bilans écologiques, des formations obligatoires dans le domaine du développement durable et des quota carbone dégressif dans les appels à projet. Comment prendre le temps de comprendre les implications et les solutions de la transition bas carbone ? Initiation à l'utilisation du code FMNEAR d'inversion des formes d'ondes (B. Delouis)L'atelier comportera deux parties. 1) Introduction sur l'inversion des formes d'ondes et particularités du code FMNEAR; 2) Mise en œuvre pratique sur un exemple de séisme français. Possibilité d'organiser une suite en visio après les Rencontres. Supports :Réseaux de capteurs géophysiques à bas coût : du développement instrumental à l'exploitation des données (M. Vidal, L. Rolland, A. Chambodut) L’idée est de grouper tous les développements autour des capteurs bas-coûts fait par la communauté ces dernières années, en particulier au niveaux des capteurs GNSS, des stations météorologiques mais aussi sismologiques. Ces travaux ont notamment été initié par les ANR ITEC et Envirosciences-Pyrénées. Ces capteurs sont installés sur des plateformes instrumentales en lien avec des stations de références du SNO RENAG et OMIV. Vendredi 10 novembreDécouverte et utilisation des webservices pour l'accès aux données volcanologiques (J.M. Saurel)Cet atelier vise à donner un panorama des différents webservices implémentés par le service national d'observation en volcanologie (SNOV) pour diffuser ses données (géophysique, géodésie, télédétection, produits). Après une cartographie des différents portails et types de données disponible, un échange avec les participants permettra de montrer et d'expliquer l'utilisation des différents webservices. Défis de l'instrumentation et des systèmes embarqués en milieux extrêmes et environnements hostiles (P. Labazuy, A. Bernard/M. Bès de Berc)En environnement hostile (volcans, zones polaires, équatoriales, désertiques), les accès sont par essence difficiles et les interventions humaines demeurent limitées. La synergie entre Epos-France et ForM@Ter en pratique (E. Chaljub)La feuille de route des infrastructures de recherche (IR) françaises publiée en 2022 distingue 3 sortes d'IR, chacune nécessaire à la compréhension et la modélisation du système Terre et Environnement : les IR d'observation (comme Epos-France), les IR logistique ou d'analyse (comme RéGEF) et les e-infrastructures (comme Data Terra et son pôle Terre Solide ForM@Ter). Tsunamis : quels enjeux dans EPOS-France ? (H. Hébert et al.)Cet atelier fera l’état des lieux des données et méthodes utilisées pour comprendre les phénomènes associés aux tsunamis (génération, propagation, impact à la côte), dans des environnements et mécanismes sources très variés (séismes, effondrements gravitaires, météotsunamis). De nombreuses disciplines et réseaux de EPOS-FR y contribuent potentiellement, depuis la sismologie, les réseaux de mesure en mer, la simulation numérique des propagations d’onde, les mesures des perturbations ionosphériques induites. La prévention des risques associés, et les moyens de préparation des autorités, pourront également y être abordés, comme éléments clés devant intégrer les systèmes d’alerte opérationnels en place. |
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